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Système d’assainissement à lire !!!

Avant de lire la suite, lire et intégrer cet avertissement :
Ce qu’il ne faut pas jeter dans vos toilettes pour conserver et garantir son fonctionnement : Tampons-serviettes hygiéniques-lingettes
Ces produits son à jeter dans vos poubelles en aucun cas dans vos toilettes

Nous avons un système d’assainissement écologique. C’est à dire :
Comme dans toute station d’épuration collective, l’eau usée est généralement pré-traitée au préalable par un dégrilleur (élimination des déchets solides grossiers de type bouteilles, branches, etc.) et éventuellement un dégraisseur/des-sableur (décanteur et insufflateur d’air, dimensionnés pour des vitesses ascensionnelles rapides et permettant la décantation du sable et la flottation des graisses).

Un lagunage fonctionne en partie comme une zone humide naturelle, en valorisant les services écosystémiques fournis par les espèces qui dans la nature recyclent naturellement les nutriments et contribuent à réduire et épurer les matières organiques et minérales en suspension, à les épurer tout en améliorant les conditions thermohygrométriques locales via l’évaporation et l’évapotranspiration. Il permet l’adsorption et/ou la biodégradation et la bioconcentration de certains polluants (phytoremédiation possible) et l’infiltration dans le sol d’une eau plus propre. Il régule les débits et réduit les quantités d’eau directement rejetée vers le réseau hydrographique. Dans les bassins bien ensoleillés, la photodégradation solaire joue aussi un rôle important.

Les premiers bassins sont des bassins à micro-organismes, où est biodégradée la matière organique contenue dans les eaux usées. Les UV solaires peuvent aussi contribuer à dégrader certaines molécules synthétiques ou naturelles toxiques.

L’eau transite ensuite dans des bassins moins profonds, qui servent à traiter l’azote (généralement transformé en nitrates lors de la dégradation de la matière organique par les micro-organismes) et du phosphore. La photosynthèse favorise le développement de microphytes (planctons, algues) qui consomment de l’azote et du phosphore.

Il est possible d’optimiser le fonctionnement d’une lagune en la plantant dans une troisième zones (lagunage tertiaire parfois aussi dit « zone de rejets végétalisées » ) de macrophytes, chez nous se sont des roseaux. Ces derniers assurent une oxygénation complémentaire des sédiments, et absorbent une partie des éléments minéraux issus de la dégradation de la matière organique pour leur croissance. Ce milieu imite le marais et peut contenir des arbres (saules, aulnes adaptés à l’eau) ; elle sert de traitement de finition en sortie d’une filière intensive de type boues activées, afin d’affiner les performances de traitement, dans les cas ou c’est nécessaire (présence de sites classés ou zones sensible1, performances exigées sur le paramètre phosphore ou sur les micro-organismes pathogènes). L’eau qui sort de ce système est conforme aux normes de la directive 91-271 du 21 mai 1999 concernant les paramètres d’épuration : DCO, DBO, MeS, Pt, Nk... Un lagunage tertiaire présente éventuellement aussi un intérêt écopaysager (Les premières lagunes d’épuration étaient généralement rectangulaires, mais des formes plus naturelles et paysagées sont de plus plus fréquentes ; elles s’intègrent bien dans les approches dites d’économie circulaire (les roselières peuvent être récoltées, de même que les arbres, éventuellement selon des modalités de type taillis à courte rotation.

Le fonctionnement d’une lagune peut être optimisé également par la mise en œuvre de brasseurs d’eau ou d’aérateurs dans les premiers bassins, ce qui favorise la recirculation de l’eau. Dans ce cas, on parle de lagunage à haut-rendement ou de lagunage aéré.

Cette technique présente la caractéristique de nécessiter une surface importante de 12 m²/E.H ( Équivalent Habitant) d’eau en moyenne, voilà pourquoi on lui attribue la propriété extensive. Le temps de séjour doit être élevé (minimum 30 jours, voire plus). Les boues se concentrant sur le fond et intervenant dans la biologie du système ne doivent être évacuées qu’après quelque 5 à 10 années.

Une lagune peut traiter à part entière les eaux usées, pour de petites collectivités de l’ordre de 100 à 1000 Équivalents-Habitants.

Les bassins peuvent être constitués de terre argileuse, pourvues de talus ayant une pente d’un tiers. Une protection contre l’infiltration dans les eaux souterraines est parfois nécessaire, les fonds et les remblais doivent alors être colmatés ou protégés par une couche étancha artificielle.


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